Intérieur de l'observatoire d'Abbadia
Généalogie du document
Fonds d'appartenance : Fonds privé Dornaletche Nom du propriétaire du fonds : Famille DornaletcheInventaire d'appartenance : Clichés des extérieurs du château, portraits et cartes postales Référence inventaire d'appartenance : Fonds Dornaletche. Extérieurs et portraits.
Détails sur le document
Référence : Fonds Dornaletche. Clichés des extérieurs du château et portraits.Auteur : J.S. Editeur - Ascain
Description physique : Carte postale
Format du document : Format standard
Langues du document :
Description du document
Présentation
Ce cliché provient du fonds photographique en possession de descendants de domestiques du couple d'Abbadie. Au vu de sa composition, il a été produit après 1904, date de l'autorisation d'écrire au verso des cartes postales. Il est vraisemblablement antérieur à 1914.
Cette carte postale représente une vue intérieure de l'observatoire d'Abbadia, orientée vers l'avant-corps abritant la lunette méridienne. L'architecture et le décor de l'édifice sont perceptibles, avec de grandes et lourdes portières encadrant l'arc en ogive ou ornant la fenêtre. La lumière du jour transparaissant laisse deviner les vitraux à motifs géométriques simples, probablement d'inspiration gothique, qui ornaient auparavant cette baie de l'observatoire.
Cette composition illustre la vie et la pérennité de l'oeuvre d'Antoine d'Abbadie après son décès. Au premier plan, on aperçoit une vitrine, dont la structure est en bois et qui conserve des instruments scientifiques. A l'arrière-plan, et c'est bien là le sujet du cliché, le spectateur peut observer les astronomes au travail. Le principal protagoniste, probablement l'abbé Vershaeffel, qui dirigea l'observatoire entre 1897 et 1928, est allongé sur la banquette roulante et amovible, en train de scruter le ciel à l'aide de la lunette méridienne. Il est assisté d'astronomes qui relèvent les mesures d'angle à l'aide des microscopes latéraux dirigés sur le cercle méridien de la lunette.
Le photographe a clairement voulu montrer, peut-être avec un peu d'idéalisme ou de romantisme, l'activité d'un observatoire, avec ses équipes s'afférant en tous sens et ses instruments extraordinaires. Les personnages sont concentrés sur l'activité charmante de l'observation des astres, mais l'éditeur fait fi des journées fastidieuses de calculs, moins séduisantes pour un cliché photographique, qui rythmaient la vie des astronomes afin de déterminer les positions des étoiles et d'en constituer des catalogues. Cela traduit sans ambiguité la vocation manifestement commerciale et touristique de cette carte postale, offrant au spectateur en villégiature ce qu'il souhaite voir, une part d'onirisme égayant la morosité urbaine.
Cette carte postale représente une vue intérieure de l'observatoire d'Abbadia, orientée vers l'avant-corps abritant la lunette méridienne. L'architecture et le décor de l'édifice sont perceptibles, avec de grandes et lourdes portières encadrant l'arc en ogive ou ornant la fenêtre. La lumière du jour transparaissant laisse deviner les vitraux à motifs géométriques simples, probablement d'inspiration gothique, qui ornaient auparavant cette baie de l'observatoire.
Cette composition illustre la vie et la pérennité de l'oeuvre d'Antoine d'Abbadie après son décès. Au premier plan, on aperçoit une vitrine, dont la structure est en bois et qui conserve des instruments scientifiques. A l'arrière-plan, et c'est bien là le sujet du cliché, le spectateur peut observer les astronomes au travail. Le principal protagoniste, probablement l'abbé Vershaeffel, qui dirigea l'observatoire entre 1897 et 1928, est allongé sur la banquette roulante et amovible, en train de scruter le ciel à l'aide de la lunette méridienne. Il est assisté d'astronomes qui relèvent les mesures d'angle à l'aide des microscopes latéraux dirigés sur le cercle méridien de la lunette.
Le photographe a clairement voulu montrer, peut-être avec un peu d'idéalisme ou de romantisme, l'activité d'un observatoire, avec ses équipes s'afférant en tous sens et ses instruments extraordinaires. Les personnages sont concentrés sur l'activité charmante de l'observation des astres, mais l'éditeur fait fi des journées fastidieuses de calculs, moins séduisantes pour un cliché photographique, qui rythmaient la vie des astronomes afin de déterminer les positions des étoiles et d'en constituer des catalogues. Cela traduit sans ambiguité la vocation manifestement commerciale et touristique de cette carte postale, offrant au spectateur en villégiature ce qu'il souhaite voir, une part d'onirisme égayant la morosité urbaine.
Bibliographie
- TOULIER B., « Un parfum d’Orient au cœur des villes d’eau », in In Situ Revue de l’Inventaire Général, n°7, février 2006, réf. du 3 mars 2011. URL : http://insitu.revues.org/3069
- TOULIER B., Villégiatures de bord de mer XVIIIe-XXe siècle, Centre des Monuments Nationaux/Editions du Patrimoine, Paris, 2011.